Crash d’Air Algérie au Mali : une série d’erreurs « tragiques » à l’origine de l’accident
Selon le quotidien français « Le Figaro » cité par www.jeuneafrique.com, les deux juges d’instruction français en charge de l’enquête sur le crash du vol AH5017 d’Air Algérie ont reçu mardi après-midi les familles des victimes à Paris. Les deux magistrats leur ont expliqué que la cause principale de l’accident était « la non-activation du système d’antigivre des sondes moteur, alors que la température extérieure et la zone humide traversée requérait sa mise en place ». Cette erreur, qui a « entraîné une baisse de poussée des moteurs très importante », avait déjà été relevée par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) au mois d’avril dernier.
Des pilotes « saisonniers »
Plusieurs autres dysfonctionnements relevés par les enquêteurs auraient aggravé la situation. Le pilote et le copilote avaient une expérience importante, mais ils étaient des « saisonniers » – exerçant un autre métier six mois de l’année – et n’avaient effectué qu’un seul vol en Afrique, où les conditions météorologiques sont particulières. Le pilote aurait par exemple, « pour tenter de récupérer l’assiette de l’appareil », tiré sur le manche en arrière au lieu de le pousser en avant, ce qui a amplifié le décrochage.
Le vol AH5017 d’Air Algérie devant rallier Ouagadougou à Alger s’était écrasé le 24 juillet 2014 près de Gossi, dans le nord du Mali, une demi-heure après son décollage, faisant 116 morts. Ce McDonnell Douglas 83, affrété par la compagnie espagnole de leasing Swiftair, transportait 112 passagers, dont 54 Français. Les six membres de l’équipage étaient espagnols.
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