Dans ce communiqué émanant du CDP, le parti dément des propos attribués à François Compaoré qui aurait injurié le Larlé Naaba qui a réjoint, depuis peu, le camp des démissionnaires du parti majoritaire. Et pour Cause, le parti au pouvoir est " un parti de dignité, d’honneur et de reconnaissance qui a toujours accordé à la chefferie traditionnelle tous les honneurs et une haute considération".

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Les participants à la rencontre des structures du Kadiogo tenue le dimanche 12 janvier 2014 au siège du CDP sont étonnés et indignés des propos véhiculés et prêtés au camarade François Compaoré sur la personne du Larlé Naaba, relayés par certains quotidiens de la place dans leur parution du 16 janvier 2014.

Notre parti le CDP est un parti de dignité, d’honneur et de reconnaissance qui a toujours accordé à la chefferie traditionnelle tous les honneurs et une haute considération.

Notre camarade, comme tous les militants, reste serein. Une sérénité qui désoriente certains adversaires politiques, obligés de recourir à la désinformation et à l’intoxication.

C’est le cas de ceux qui ont choisi de renier leurs engagements maintes fois répétées, et qui cherchent actuellement des boucs émissaires afin de rallier l’opinion qu’ils sentent de plus en plus réservée à leur égard.

Cette sortie de la cellule de communication des démissionnaires illustre une réalité, à savoir l’échec d’une stratégie de conquête des responsables coutumiers.

Notre camarade est un homme réservé, courtois et respectueux des valeurs ancestrales. Personne, nous disons bien personne, ne peut le prendre en délit de manque de respect à la chefferie traditionnelle.

Aussi, voudrions-nous par la présente, attirer l’attention des professionnels de l’information, de ne pas se laisser divertir par une cellule de communication ayant la pratique des Etats d’exception, qui fait tout pour abuser des médias afin de susciter un émoi populaire qu’elle pourrait exploiter.

En conséquence, nous appelons l’opinion publique et les médias à faire preuve de discernement dans cette période où certains cherchent par tous les moyens à retrouver une légitimité perdue.

Démocratie - Progrès - Justice

                                                        Ouagadougou, le 14 janvier 2014