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La ville de Bobo-Dioulasso est réputée pour son insalubrité. Chaque quartier, chaque ruelle traine son quotidien d’ordures ménagères et de déchets de tout genre. En cette saison des pluies, « la belle ville de Sya » est encore   plus salles. Des caniveaux bouchés par-ci, du fait de l’incivisme des citoyens qui y déversent les ordures,  des rues dégradées par les eaux de ruissellement par-là. A tout hasard, j’ai croisé le maire de l’arrondissement n°7 de Bobo-Dioulasso, Moussa Héma en train de visiter - tout seul, sans protocole et dans la discrétion- des endroits insalubres du secteur 21 (Kolsama), parce que « soucieux de la souffrance des populations ».

La route desservant le quartier  Belle-ville, juste à la fin de l’avenue Issa Hayatou, non loin  de la pharmacie Hayyat, en ces temps de pluies, est devenue presque impraticable. Le sable drainé par les eaux de ruissellement a rempli les abords de la voie occasionnant parfois la  mauvaise circulation des usagers et provoquant souvent  des accidents. Le maire du 7^ème arrondissement, Moussa Héma dit y être donc venu cet après-midi de mercredi 28 août 2013, pour s’imprégner de la réalité et trouver des solutions idoines. Il a pris l’engagement de faire curer, illico presto, les caniveaux et dégager le sable qui a envahi la voie. Promesse a été faite de boucher le fossé creusé également par la pluie  à l’intérieur du secteur 21, non loin du centre Siraba. Puissent les autres maires d’arrondissements et même celui de la commune, suivre ce belle exemple de spontanéité. En tout les cas, les populations leur reproche un manque de proximité et de communication avec elles. Pourtant, ils ont bel et bien été élus pour cela.