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6 partis politiques ont contesté l'élection de Salia Sanou comme maire de Bobo-Dioulasso. Ces partis dont l’UPC et l’ADF/RDA ont fait un recours en justice pour demander au tribunal administratif de l’annuler. Le jugement qui a eu lieu le samedi 16 mars 2013 a mis la sentence en délibéré pour le lundi 18 mars à 18h. 

En rappel, à l’élection du maire de la commune, ils étaient 59 conseillers municipaux absents sur le 203 que compte le conseil municipal pour contester l’inversion de l’ordre des élections. Cette coalition qui s’est opposée à l’élection du maire de la commune est conduite par Célestin Koussoubé de l’ADF/RDA, ancien maire de Bobo. En effet, ont-ils dit, le code de procédure prévoyait que l’élection commence par les arrondissements et se termine par la commune. Mais sur instructions du ministère en charge de l’administration territoriale et de la sécurité, il fallait inverser cet ordre pour des raisons d’ordre sécuritaire. Malgré ce boycott Salia Sanou a été élu maire de la commune et les partis politiques ont déposé une requête au tribunal administratif de Bobo-Dioulasso aux fins d’annulation de l’élection du maire. Au tribunal administratif ce samedi 16 mars 2013, chaque partie s’est défendue avec l’aide de leurs avocats. Pour le commissaire du gouvernement le code de procédure n’est certes pas une loi, ni un arrêté ou un décret mais il est une disposition légale du ministère et mérite qu’on le respecte. Seulement, a-t-il reconnu, le ministère peut décider de déroger à cette mesure si elle a des raisons valables allant dans le sens de l’intérêt général. Etant donné que le haut-commissaire qui était à la barre n’a pas pu donner des preuves des raisons sécuritaires évoquées, le commissaire du gouvernement a demandé au tribunal d’annuler l’élection du maire de la commune avec ses adjoints et les présidents de commissions. Le délibéré est pour le lundi 18 mars à 17h. Affaire à suivre donc !!!!