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Le maire de la commune et ceux des sept arrondissements de Bobo-Dioulasso ont été officiellement installés le samedi 13 avril 2013. Ces élus de Bobo-Dioulasso déclinent leurs priorités pour les cinq ans à venir.

Salia Sanou, maire de la commune de Bobo-Dioulasso

« Pour ce mandat nous allons travailler à consolider nos acquis et à nous engager de manière durable sur de nouveaux chantiers de développement local. Ces chantiers concerneront la promotion de l’éducation, de la santé et de l’hygiène, l’amélioration de la voirie par l’ouverture et le bitumage de nouvelles voies dans l’espace urbain, l’accroissement des ressources budgétaires de la commune, la protection de l’environnement, la promotion de la culture, des sports et loisirs et l’amélioration du cadre de vie. Je puis donc m’engager solennellement à un achèvement diligent des chantiers en cours d’exécution et dans le contexte actuel de la mise en œuvre de la SCADD à démarrer de nouveau chantiers en cohérence avec les perspectives qui sont dégagées à la suite du bilan du mandat 2006-2010 et du bilan interne du plan communal de développement 2006-2012 à travers 5 axes. Il s’agit en premier du renforcement de la mobilité urbaine et de l’offre des services sociaux de base. Le second axe concerne le développement des actions communautaires sur les questions relatives à l’assainissement du milieu et la gestion des déchets urbains. Le troisième axe se rapporte à la promotion de l’emploi et des activités génératrices de revenus en mobilisant les partenaires au financement des microprojets territoriaux. Le quatrième axe porte sur le renforcement de la gouvernance locale ainsi que le développement du partenariat avec le privé, les organisations de la société et la coopération décentralisée. Le cinquième axe concerne le développement de la culture de la communication et des actions de citoyenneté. Nos allons d’emblée construire la recette municipale pour être plus autonome vis-à-vis de la trésorerie régionale et effectuer un recouvrement optimal de nos ressources et d’être plus diligent dans l’exécution de nos dépenses. Nous allons également équiper certains carrefours en feux tricolores et renforcer l’éclairage public de certains voies ».

Bakaye Sanou, maire de l’arrondissement n°1 de Bobo-Dioulasso

« C’est une grande joie pour moi d’être élu à la tête de l’arrondissement n°1 de Bobo-Dioulasso. Il est constitué des vieux quartiers de la ville. D’ores et déjà, il faut souligner que les secteurs sont confrontés aux problèmes d’assainissement. De ce fait, nous allons nous atteler à donner à notre environnement, une propreté hors pair. L’assainissement est donc mon cheval de bataille pour ce mandat. Ainsi, nous allons solliciter l’appui de nos partenaires pour cet objectif ».

Ibrahim Sanou, maire de l’arrondissement n°2

« Nous sommes animés d’un sentiment de fierté. Nous remercions la direction de notre parti pour l’émergence de la jeunesse. Grâce à cette impulsion, nous voyons aujourd’hui de jeunes députés et maires. Cela est un acte à saluer pour la continuité. Pour les cinq ans à venir, notre action va s’inscrire en droite ligne avec celle du président du Faso qui est de bâtir un Burkina émergent pour être très proche de la population, afin de résoudre autant que nous pouvons, ses difficultés »
Fatou Ziba, maire de l’arrondissement 3
« Je remercie d’abord les populations du troisième arrondissement qui ont eu confiance en nous et ont voté notre parti. Ensuite, je remercie tous les partis politiques du troisième arrondissement. Notre mission sera basée sur le développement, la lutte contre la pauvreté des femmes et pour l’alphabétisation. Notre programme sera axé à 40% sur l’entrepreneuriat des femmes, parce que si ces dernières sortent de la pauvreté, tout le monde y gagnera ».

Madame Hien née Momo Jacqueline, maire du 4e arrondissement

« Mes priorités sont axées sur les domaines de l’éducation, de la santé, de l’approvisionnement en eau potable, l’environnement, l’amélioration des conditions de vie, l’assainissement et l’aménagement des zones rurales en faisant référence aux 7 villages rattachés au 4e arrondissement. En matière d’éducation, j’ai déjà une idée parce que lors de la campagne électorale, j’ai constaté que dans les zones périphériques, il n’y a pas d’écoles publiques. On n’a que deux lycées publiques. Nous comptons, avec l’appui du gouvernement, étudier la possibilité d’ériger un lycée de l’arrondissement dans la périphérie car toutes les écoles secondaires qui s’y trouvent, sont des privés. En attendant l’érection de la mairie du nouvel arrondissement, nous avons loué un local non loin du site où sera implanté la mairie au secteur 24 de la ville, histoire de nous habituer à notre cadre de travail. Nous sommes déjà au travail. Je me présente chaque jour de 9 heures à midi en attendant les meubles ».

Seydou Sanou, maire de l’arrondissement n°5

« Pour ce mandat qui commence, nous comptons œuvrer en premier pour le regroupement de tous les acteurs du développement de l’arrondissement, afin qu’ils en fassent leurs défis. Du reste, nos projets s’inscrivent en droite ligne des ambitions de l’émergence que le chef de l’Etat et le CDP ont pour notre pays. Nous allons donc nous atteler au développement des infrastructures scolaires et socioéducatives. Egalement, la question de l’eau potable dans certains villages rattachés à la ville de Bobo-Dioulasso et dans secteurs, sera au centre de nos actions. Il en sera de même pour leur désenclavement, parce qu’il est parfois impossible de circuler comme il se doit sur certaines de nos routes en saison des pluies. Avec la SONABEL, nous verrons dans la mesure du possible, comment éclairer certaines voies de l’arrondissement. Ce sera aussi le cas des villages rattachés et nous allons rechercher des partenaires techniques et financiers qui puissent nous accompagner entre autres, par la dotation en plaques solaires pour l’éclairage. La lutte contre la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus et de développement sera l’une de nos priorités, au regard des conditions de vie de nos populations. Nous leur demandons simplement de nous accompagner parce que, comme le dit un adage, une charge n’est jamais lourde lorsqu’on la porte à plusieurs ».

Karim Barro, maire de l’arrondissement n°6

« Pour avoir eu l’expérience de mon mandat passé à la mairie de Konsa, cet autre mandat sera celui de la continuité s’inscrivant en droite ligne du programme du président du Faso : « Bâtir ensemble, un Burkina émergent ». Au regard des spécificités de ce jeune arrondissement, mon conseil et moi allons utiliser de manière collégiale, les acquis pour rectifier le tir en fonction des besoins de la population dont nous nous sommes imprégnés lors de la campagne électorale. Notre programme quinquennal comprend cinq axes majeurs. Le premier est relatif au dialogue social et au développement du capital humain. En effet, nous estimons que l’implication de la population dans les actions de développement doit se faire sur la base d’un dialogue à travers des cadres de concertation périodiques, afin qu’elle apprécie nos actions sur le terrain. Le deuxième axe est l’accroissement des infrastructures de santé, socioéducatives et culturelles. A ce niveau, nous croyons avec une ferme conviction, que c’est une population en bonne santé et bien éduquée qui peut contribuer au développement. Nous mettrons en œuvre un dispositif de gestion concertée par une responsabilisation des associations et du secteur. Pour l’auto emploi et la formation professionnelle, un centre de formation professionnelle d’un coût de plus de six milliards de francs CFA est prévu au secteur n°18, à l’image de celui de Ziniaré. La création d’espaces de promotion culturelle, la participation à la SNC et le partenariat entre l’arrondissement et des structures comme le CAP de Matourkou seront mis en œuvre. Le troisième volet de notre programme concernera l’accessibilité à l’eau potable, l’assainissement et l’amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, nous allons mieux organiser les comités villageois de développement et les associations des acteurs de l’eau dans la réalisation des forages et adductions d’eau potable simplifiée. Nous envisageons également une latrine par ménage dans les villages, la gestion des déchets des usines, la réduction des coûts de branchement pour les ménages, en partenariat avec l’ONEA. Le développement véritable passant par le développement des routes, le conseil municipal a inscrit comme quatrième axe, la réalisation de pistes et voies afin de permettre une bonne circulation des personnes, des biens et des services. Au regard du coût du bitumage des voies prioritaires et de l’éclairage public, des négociations seront engagées avec des partenaires, et nous allons militer pour que le budget de la commune prenne en compte le bitumage des autres voies. Le dernier axe prévoit le développement des activités économiques afin de favoriser une promotion endogène. Dans ce sens, nous travaillerons à la fonctionnalité réelle et le recouvrement des taxes et impôts dans les infrastructures marchandes déjà existantes, pour améliorer l’assiette fiscale. Notre vision pour le rayonnement de l’arrondissement est de compter d’abord sur les ressources déjà existantes, et d’envisager la création de nouvelles ressources ».

Moussa Héma, maire de l’arrondissement n°7

« Pour ce mandat de cinq ans dont nous venons de bénéficier, je pense qu’il faut d’abord remercier la population et aussi les responsables du parti qui nous ont fait confiance. C’est en équipe que nous comptons travailler tout en plaçant le mandat sous le signe de la cohésion, l’entente, la compréhension et l’union au sein du Conseil d’arrondissement. En termes de projet, mon conseil et moi envisageons œuvrer pour la jeunesse qui est l’avenir. Dans l’arrondissement, il n’y a pas de Maison de jeunes et il faut ce centre pour eux… Et aussi les appuyer dans la formation et la recherche des fonds pour promouvoir leur auto-emploi. De plus, nous allons travailler à la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes. Dans l’arrondissement, elles sont organisées en associations, et il est donc très facile de les regrouper, surtout qu’à ce niveau, la collecte des ordures ménagères nécessite d’être développée et j’ai ce projet à cœur. Au titre de la sécurité, nous espérons avoir un commissariat de police parce que nous disposons d’une gendarmerie. Pour ce qui est du développement de l’arrondissement, mon conseil et moi ferons tout pour l’épanouissement des populations. Seulement, elles ne doivent pas nous charger des missions sans contribuer au développement de leur collectivité. Je les appelle donc à nous soutenir et à avoir confiance en nous, tout en faisant preuve de patience et de compréhension ».