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Le Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC) ont effectué un sit-in, ce matin 16 juillet 2013, de 7 h à 10 h, un peu partout au Burkina pour manifesté leur mécontentement de "l’immixtion" des autorités du ministère dans le traitement de leurs articles et pour l'amélioration de leur conditions de vie et de travail.

Ouagadougou, devant le ministère de la communication, Bobo-Dioulasso au gouvernorat des Hauts-Bassins. A l'instar de ces deux grandes villes, les travailleurs et membres du SYNATIC ont observé un sit-in pour exprimé leur désaccord avec certains procédés du ministère et surtout réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. A cet effet, ils ont remis un mémorandum aux autorités de tutelle. 

Des pancartes et des banderoles exprimaient cela. Selon Justin Coulibaly, Secrétaire général  du SYNATIC, cette immixtion, contrairement à ce qu’affirme le ministre de la Communication qui a traité le SYNATIC de menteur, « ne date pas d’aujourd’hui ». Cependant, dit-il, « nous remarquons qu’elle prend une ampleur particulière depuis un certain temps ». « Nous ne sommes contre personne », précise-t-il, « nous voulons juste un équilibre de l’information ». a rapporté  burkina24.

Ouahigouya aussi n'était pas en reste du sit-in. Les militants du SYNATIC section Ouahigouya se sont retrouvés devant la porte de la rtb2 nord ce matin. Une manière pour eux d'exprimer leur solidarité au mouvement national. 

Pour ce qui de l'immixtion, le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré a démenti toute  ingérence de son département dans le traitement de l'information fait par les médias publics. Il estime cependant que son ministère veillera à ce que les médias ne deviennent pas des "radios milles collines".