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Par une lettre ouverte datée du 4 janvier 2014, le conseiller politique du CDP, Rock Marc Christian Kaboré et d’autres de ses camarades membres du Bureau politique national (BPN) ont signifié leur désapprobation  face à la gestion du parti.

Photo: B24

Ils constatent que « la démocratie (a) disparu au sein du parti au pouvoir » et pourrait également l’être au plan national.  Ils dénoncent notamment la mise en place du Sénat et les velléités de modification de l’article 37 de la Constitution dans « un contexte où le peuple burkinabè est profondément divisé« .

En plus de Roch Marc Christian Kaboré,  l’ancien édile de la capitale, Simon Compaoré ne fait plus partie des effectifs du CDP.

A ces deux s’ajoutent, « la bête politique » du Burkina, Salif Diallo. Si le CDP en souffrira, le chef de l’Etat ne le sera pas moins, car, Roch, Simon et Salif ont longtemps été les têtes pensantes de Blaise Compaoré. Les observateurs ne se seraient donc pas trompés.

Le coup serait encore plus dur car, au trio démissionnaire, Sa majesté le Larlé Naba Tigré, député du CDP et l’un des porte-paroles les plus officiels de sa majesté le Moro Naba Baongo, pourrait suivre cette première vague.

Les têtes pensantes quittant le navire CDP, emportent armes et bagages avec eux  et  une soixantaine de militants. La totalité de l’équipe dirigeante du CDP à Ouahigouya aurait suivi Salif Diallo.

La plus grosse perte devrait donc venir du Yatenga où Salif Diallo avait bâti un empire politique et y est toujours « une bête politique ».  Un nouveau parti politique devrait naître dans les jours à venir dans le paysage politique burkinabè.

Le CDP résistera t-il ?

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