Perdiem au Burkina Faso : les institutions contournent légalement la mesure de Luc Adolphe Tiao
Jusqu’à la prise de service de Luc Adolphe Tiao comme Premier ministre en 2011, les institutions, ministères et autres services publiques burkinabè organisaient les cérémonies, colloques, séminaires, ateliers, CASEM et autres réunions dans les villes qui abritent leurs siègent, avec à la clé, des perdiems pour les participants résidents ou non. Mais les mesures "économiques" prises par le chef du gouvernement ont interdit ces perdiems surtout pour les participants résidents. Comme le mal a la peau dure, l’on a constaté dès lors que les ateliers, colloques, séminaires et autres réunions sont délocalisés, revenant encore plus chers à l’administration au regard du carburant, des frais de déplacements, des frais de missions et d’hébergement. Comme quoi, on peut respecter la loi, mais à quel prix ?
C'est vrai que ces délocalisations dans les provinces et chefs lieu de régions offrent une plus value à l'économie locale en termes de recettes hôtelières mais d'autres raisons ne se cachent-elles pas derrière ses délocalisations?
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